S’il est vrai que la Covid-19 n’a pas arrêté le marché de l’immobilier, de nombreux vendeurs et acheteurs se demandent quelle est la bonne attitude à suivre. Est-ce le bon moment pour acquérir ou vendre un bien immobilier ?

Coronavirus, quel est son impact sur les projets immobiliers en cours ?

Pendant les deux confinements et certainement les suivants, le marché immobilier en France a été fortement impacté. Certes, les agences et notaires disposant des outils numériques nécessaires à leur activité (signature électronique, prospection à distance, visite en réalité virtuelle…) ont pu contribuer à l’activité immobilière. Mais ceux ne disposant pas de ces outils ont dû stopper leurs activités.

Pour la part des transactions de particuliers à particuliers qui représente un peu moins de 50%, elle devrait encore descendre mécaniquement pendant cette crise sanitaire, l’impact à la baisse est notable

De nombreuses visites ont donc été annulées et les signatures nécessaires à la vente d’un bien reportées, lors du reconfinement. De plus, un grand nombre d’investisseurs potentiels a préféré annuler leurs recherches de biens immobiliers. Ce dans l’attente de prix plus stables sur le marché immobilier et économique.

Ceux qui ont projeté de vendre n’ont pas intérêt à repousser

Cependant, selon de nombreux spécialistes du secteur immobilier, les propriétaires ayant décidé de vendre leur bien immanquable devraient maintenir leur choix. En effet, malgré la crise économique et sanitaire, les prix de l’immobilier ont continué leur évolution à la hausse.

Il faut dire que certains biens immobiliers ont pris de la valeur. En particulier, ceux disposant d’un espace extérieur (comme un jardin) et bénéficiant d’une situation géographique recherchée (en périphérie, à la campagne). Dans l’optique de mettre les chances de votre côté pour la vente, il est conseillé de proposer une visite virtuelle du bien immobilier mis en vente.

En raison d’un accès au crédit bancaire qui s’est endurci pour les ménages les plus modestes au profit de ceux plus aisés, la demande pourrait faiblir à la longue sur le marché immobilier, les vendeurs ne devraient donc pas reculer leur projet sous prétexte de vouloir obtenir un prix de vente plus avantageux.

Des freins bancaires pour les acheteurs

Suite au reconfinement, les acheteurs sont moins enclins à effectuer des transactions. C’est en partie à cause de la hausse des prix des logements que les intentions d’achat ont été refroidies. Mais cet attentisme est également dû aux banques qui continuent d’imposer des conditions d’octroi de financement plus contraignantes.

Les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) perçues par les banques comme règles de bases pour accepter les dossiers de crédits ne font pas l’affaire des ménages les plus modestes qui se rapprochent des limites du reste à vivre et du taux d’endettement

Les banques prêtent davantage en faisant plus attention au profil des futurs acquéreurs ainsi qu’à différents paramètres, taux d’endettement (c’est à dire les crédits en cours) et le reste à vivre.

Dans le cas où l’emprunteur occupe un emploi jugé par la banque « à risque », la banque peut imposer l’assurance perte d’emploi ce qui va peser sur le coût de l’assurance prêt immobilier impliquant une hausse du taux annuel effectif global (TAEG) du prêt, qui a lui-même des répercussions sur le taux d’usure et s’il le dépasse , causer le refus du prêt.

Il est à noter que les établissements bancaires réduisent la prise de risque, un expert crédit immofinances.net dans ce domaine serait bien utile, il vous aidera à présenter un dossier de projet immobilier solide afin de réussir à décrocher un prêt.

La société vit une période inédite en terme de comportement, dans chaque crise il y aura des opportunités au cas par cas qu’il s’agisse d’acheter ou vendre un bien immobilier, il est recommandé de prendre le temps de vous informer sur les tendances du marché immobilier. En raison de la conjoncture économique, il est essentiel de ne pas agir sur un coup de tête.