Le Prêt à Taux Zéro ou PTZ est un prêt bancaire complémentaire du prêt principal très intéressant pour réaliser vos projets immobiliers. Pourquoi ? Parce que comme son nom l’indique, il n’exige aucun intérêt. Si vous aussi, vous souhaitez investir dans l’immobilier. Découvrez ci-après son mode d’emploi.

De quoi s’agit-il exactement ?

Créé en 1995, il est mis en place par le gouvernement afin de faciliter l’accès à la propriété et notamment des personnes aux revenus modestes. Le PTZ est un crédit sans frais de dossier ni intérêt pour le client qui restent à la charge de l’État. Ce crédit est destiné aux personnes n’ayant jamais été propriétaires d’une résidence principale et qui désire acquérir un logement.

Cependant le PTZ ne finance pas totalement le projet immobilier concerné, mais jusqu’à 40 % du coût de l’opération. Le montant attribué varie en fonction de la zone géographique où est installé le logement. Le demandeur se doit alors de compléter ce fond avec son apport personnel et la plupart du temps avec un autre prêt bancaire. Son délai de remboursement est de 20, 22 et 25 ans à votre convenance. Son remboursement peut être différé de 5 à 15 ans.

Bon à savoir : plus les ménages sont modestes, plus les conditions d’obtention et de remboursement du PTZ sont favorables.

Quelles conditions pour bénéficier du PTZ ?

En effet, l’obtention du PTZ est définie en fonction des revenus du ménage demandeur, et plafonnée. Il est conditionné à la taille du ménage concerné et de la localisation du bien à acheter.

Il est conçu pour l’achat de sa résidence principale. Seules les personnes primo-accédantes ou qui n’ont pas été propriétaires durant les 2 dernières années pourront en bénéficier pour un bien neuf (construction, acquisition) ou ancien (nécessitant des travaux, logement privé, logement social, etc.).

Bonne nouvelle, ces conditions s’annulent si l’un des cas suivants se présente :

  • un des occupants du logement ne peut travailler et possède une carte invalidité ;
  • un des occupants du logement est bénéficiaire de l’allocation adulte handicapé ou AAH, ou bien de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ou AEEH ;
  • ou un des occupants a eu un logement détruit définitivement à cause d’une catastrophe naturelle (ici le demandeur peut relancer sa demande dans les 2 ans qui suivent la publication de l’arrêté).