Avec le chiffre de 1 075 000 ventes avancé par la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM) pour l’année 2019, l’immobilier ancien représente la majorité des achats en France. De son côté, l’immobilier neuf a enregistré 129 500 logements neufs vendus d’après le ministère de la Cohésion des Territoires.

Mais, au-delà de la tendance et de l’intérêt des Français pour les biens immobiliers anciens, vaut-il mieux réaliser un achat immo Neuf ou ancien ?

Une différence de confort

Les biens immobiliers plus récents sont pour la plupart toujours conformes aux dernières normes notamment en matière d’isolation thermique et phonique. C’est très avantageux pour les propriétaires en quête d’un bien immobilier très économe en énergie. L’acquisition d’un bien immobilier neuf permet de disposer de garanties légales.

Ces garanties sont au nombre de 3 : garantie de parfait achèvement, garantie de bon fonctionnement et garantie décennale.

La garantie du « parfait achèvement » l’année qui suit la réception des travaux impose à l’entreprise qui a réalisé les travaux de réparer tous les désordres signalés.

La garantie de bon fonctionnement impose à l’entreprise qui a réalisé les travaux de réparer ou remplacer les éléments d’équipement qui ne fonctionnent pas correctement pendant les 2 années qui suivent la réception des travaux.

La « garantie décennale » impose au constructeur pendant dix ans de toute exécution qui compromettrait la stabilité ou la viabilité du bâtiment (fissures importantes, étanchéité des murs ou du toit).

La vente d’un bien ancien exige la réalisation de diagnostics obligatoires qui peuvent révéler des travaux à envisager à plus ou moins court terme, même si certains travaux peuvent ouvrir droit à des crédits d’impôt. Les biens immobiliers anciens ne sont pas soumis à la règlementation thermique de 2012, ils sont donc en général plus gourmands en énergie.

Une différence de prix et de délais

En raison d’un parc immobilier considérable, les biens immobiliers anciens plus nombreux offrent un choix plus large et par conséquent des prix plus ouverts à la négociation. En général, le processus d’achat est beaucoup plus simple et rapide que l’achat d’une propriété moderne qui demande un délai de 12 à 18 mois.

Une différence de fiscalité

La fiscalité avantageuse des programmes immobiliers dans le neuf contribuent à compenser partiellement le prix élevé des biens, notamment,  des droits de mutation moindre  qui impliquent de faibles frais de notaire (même s’il est possible de les réduire de déduisant le mobilier ou les frais d’agence) ou l’exonération de la taxe foncière pendant les deux premières années après l’achèvement des travaux sur l’immeuble. Les montages de défiscalisation, telle que la loi Pinel ou la loi Censi-Bouvard, permettent de défiscaliser en investissant dans le neuf.

Dans le cadre de l’achat d’un bien immobilier ancien, les droits de mutation perçus par les collectivités locales et l’État sont importants. En sus, il ne faut pas oublier les frais de notaire, de l’ordre de 7 à 8 % du prix de vente total. En outre, contrairement au propriétaire d’un bien neuf, le propriétaire d’un bien ancien paie la taxe foncière au taux plein dès que la transaction est finalisée.

Le choix n’est pas une tâche facile, mais n’hésitez pas à nous contacter pour obtenir des conseils : https://www.immofinances.net/