Un premier achat immobilier demande parfois un effort financier considérable. C’est pourquoi la plupart des gens qui souhaitent concrétiser leur projet immobilier procèdent par la demande d’un prêt. Un coup de pouce est toujours le bienvenu en achat immobilier. Cependant, ce que vous ignorez, c’est qu’il existe bel et bien des aides financières qui suivent bien sûr des règles et sont soumises à des conditions. En voici quelques-unes.

Le Prêt à taux zéro (PTZ)

Le PTZ constitue le premier dispositif mis en place par l’État, il s’agit d’un prêt bancaire à intérêt nul. Cependant, vous ne devez pas avoir été propriétaire de votre résidence principale durant les 2 ans qui précédent votre demande et ne pas excéder un certain plafond de ressources.

Le montant du PTZ dépendra, quant à lui, de la nature de votre projet et de la zone ou de la ville ou bien du quartier où se situe. En effet, le PTZ ne s’envisage que pour l’achat ou la construction d’un logement neuf, la transformation d’un local en un bureau ou inversement, l’achat d’un logement social déjà existant ou d’un logement ancien qui nécessite des travaux de réhabilitation, et l’achat de logement situé dans les zones B2 et C.

A savoir : le PTZ sera valable jusqu’à fin d’année 2022. Il peut financer jusqu’à 40 % de votre projet immobilier.

Le Prêt d’Accession Social (PAS)

Le PAS est, quant à lui, un prêt destiné à appuyer les personnes ayant des revenus modestes, mais qui désirent devenir propriétaires de leur résidence principale soit en l’achetant soit en la construisant. Comme le PTZ, le PAS est également soumis à des règlementations strictes et ne peut financer la totalité du projet immobilier.

Le taux d’intérêt du PAS est fixé par décret et peu élevé. Il peut varier en fonction du plafond autorisé.

Le Prêt Accession

Ce troisième type de prêt est accordé par Action Logement et destiné à financer les projets immobiliers visant à l’achat d’une résidence principale, neuve ou ancienne, qui nécessitent ou non des travaux. Le taux d’intérêt du prêt accession est fixé à 0,5 % hors assurance obligatoire. Cependant, le montant du PA est limité à 40 000 € au maximum.

Il est conditionné au fait d’être salarié d’une entreprise du secteur privé non agricole et qui dispose de plus de 10 salariés et disposer d’un revenu fiscal de référence supérieur aux plafonds de ressources réglementaires.

Le bien en question, s’il s’agit d’un logement ancien nécessitant des travaux, devra être compris dans la classe énergétique du logement E minimum grâce à ces travaux. Par contre, si le logement ne nécessite pas des travaux, le DPE donc doit être classé dans la catégorie entre A et E. Pour ce qui est des logements en construction ou nouvellement terminés, ils devront se conformer aux performances énergétiques fixées par la Réglementation thermique applicable aux logements neufs.