« Acheter en viager », de quoi s’agit-il ? Peu répandu en France, il s’agit d’une technique très intéressante qui présente de nombreux avantages notamment financiers en immobilier. Voici ses avantages et son mode d’emploi.
Le viager, en quoi consiste-t-il ?
Tiré du terme « viage » qui signifie « temps de vie » en français. Il s’agit d’une technique permettant au propriétaire d’un bien immobilier de céder son bien à un acquéreur en contrepartie d’un versement d’un bouquet c’est-à-dire d’une somme qui sera versée au départ au vendeur. Cette somme sera le capital ajouté à la rente octroyée au vendeur jusqu’à son décès. Les 2 parties peuvent décider ensemble des modalités de paiement en fonction de la préférence de chacune.
A titre d’information, le bien vendu en viager peut être vide ou occupé. Le vendeur peut donc encore habiter dans le logement cédé jusqu’à ce que l’acquéreur verse le coût total du bien. Et l’acquéreur ne peut posséder le bien que lorsque le vendeur décède. Quoi qu’il en soit, le viager indique que la somme à verser ne doit pas être égale au coût total du prix de vente de logement, mais d’un bouquet et d’une rente mensuelle.
Dans le cas d’un viager libre, le débirentier ou l’acheteur a le choix de profiter librement du bien à sa guise que ce soit pour l’occuper ou pour le louer.
Le prix de vente et le mix bouquet/rente
Le prix de vente du bien est égal à la valeur vénale de laquelle est déduite la valeur du droit d’usage et d’habitation ou DUH. Pour calculer le DUH, il faut prendre en compte l’âge du crédirentier ou du vendeur, son espérance de vie, et son sexe.
Et enfin, pour ce qui est du viager libre, le vendeur ne doit plus vivre dans les lieux, son droit d’usage et d’habitation n’existent plus.