Les prix des logements neuf augmentent partout sur le territoire. Des hausses moins marquées à Nantes et Strasbourg mais les prix ont flambé à Lille et Montpellier avec une hausse de respectivement 15% et 9%. Paris affiche 8% d’augmentation et 3% pour Lyon, Bordeaux, Toulouse et Marseille depuis mars 2021.
La Covid n’a eu qu’un impact limité et ponctuel sur la baisse des prix. De plus la hausse du prix des matières premières risque d’engendrer à terme une nouvelle augmentation des tarifs de vente du neuf mais les promoteurs mettent aussi en avant la diminution de la délivrance des permis de construire.
Un pouvoir d’achat en diminution
La conséquence directe de la hausse des prix dans le neuf est une baisse du pouvoir d’achat. Elle se traduit par des mensualités de prêt en hausse. Presque toutes les régions et les villes de France ont été touchées par cette inflation des prix de l’immobilier neuf.
Les taux historiquement bas des crédits immobiliers ne compensent pas complètement cette flambée des prix. Il faut compter à Montpellier une mensualité de 1.370 euros contre 1.200 précédemment.
La plus forte hausse
Ce n’est pas une surprise pour les investisseurs en immobilier neuf. Ce sont les métropoles de l’Ouest qui remportent la palme de l’attractivité, avec Rennes, Angers, Nantes, ou La Rochelle confirmant que la pierre reste une valeur refuge
A Marseille, la diminution de l’offre induit une pression sur les prix. Les chantiers diminuent créant une tension de la demande et une hausse des prix alors que l’appétence pour le logement neuf reste très soutenue et encouragée par des taux d’intérêts très attractifs.
Les notaires de l’Hérault présentent quant à eux une augmentation du prix du m2 depuis juillet 2020 de +2,3 % notamment à Montpellier et sa couronne, augmentation qui trouve une première cause dans une hausse démographique importante.
A Caen, le marché se porte très bien notamment sur les communes du littoral prisées des Franciliens. Il faut compter 3 537 € au mètre carré pour un appartement, un studio coûte aux alentours de 123 000 €, il faut compter 158 000 € pour un T2, en moyenne et un T3 se vend aux alentours de 223 000 €. Cependant, si le déséquilibre entre la demande et l’offre de logement neuf persiste, l’augmentation des prix pourraient se poursuivre.
Un dynamisme modéré
Avignon, Nancy et Cannes ou encore Perpignan profitent le moins de cette hausse des prix. Le délai de disponibilité reste stable et les biens mettent quelques mois avant de trouver un acquéreur.